Ancien collège Saint-Michel
secteur Vieux-Vaudreuil et ancien village Saint-Michel de Vaudreuil
Nom actuel Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
Fonction à l’origine Collège Saint-Michel; école modèle de garçons
Adresse 431, avenue Saint-Charles, Vaudreuil-Dorion
Date de construction Entre 1844 et 1847
Architecte, firme ou entrepreneur Architecte ou entrepreneur non identifié; Moïse Aquin, charpentier menuisier et Jean-Baptiste Campeau maître maçon (agrandissement et nouvelle toiture de 1882); Siméon Brais, architecte (réparation de 1913); Victor Depocas et André Marchand (restauration de 1964-1965); André Marchand (remise et agrandissement de 1978-1979)
Type architectural Non résidentiel et institutionnel
Statut Propriété privée; immeuble patrimonial classé par le gouvernement du Québec le 30 juin 1961
Une maison d’école au cœur de l’ancien village de Vaudreuil
L’ancien collège Saint-Michel de Vaudreuil1 représente à lui seul l’évolution du système scolaire et de l’implantation des commissions scolaires dans les années 1840. La construction de la maison d’école est probablement amorcée dès 1844 sur un terrain acquis la même année par les commissaires de l’éducation de la paroisse Saint-Michel de Vaudreuil2. Les jeunes garçons du village y recevront une éducation dispensée en alternance par des instituteurs laïcs et par trois communautés religieuses masculines. Délaissé en 1954 en raison des nouvelles réformes scolaires de l’époque et du nombre grandissant d’élèves, le bâtiment en pierre est sauvé in extremis de la démolition trois ans plus tard3. À la recherche d’un nouveau lieu pour son musée fondé cinq ans plus tôt (1953), la Société historique de Vaudreuil-Soulanges y emménage en 1958. Après plusieurs mois de discussions, la Commission scolaire de Vaudreuil lui cède finalement l’ancienne école en août 19594. L’édifice prend dès lors le nom de Musée historique de Vaudreuil, puis de Musée régional de Vaudreuil-Soulanges en 19805.
Testez vos connaissances
Avant Le collège Saint-Michel, vers 1950. © Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, PM-77.
Après Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. © Bernard Bourbonnais – Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 2016.
Histoire
Le monde scolaire au milieu du 19e siècle
Le milieu du 19e siècle est une période charnière dans l’univers de l’éducation au Québec6. Entre 1841 et 1875, plusieurs lois sont adoptées afin d’établir un cadre légal et administratif en vue de créer les nouvelles structures de gestion que seront les commissions scolaires. Celles-ci verront également à la gestion du personnel enseignant, au financement, à l’entretien des bâtiments, etc. Ces législations structureront le réseau scolaire québécois pendant plus d’une centaine d’années, avant de subir plusieurs modifications lors de la Révolution tranquille dans les années 1960.
Une nouvelle commission scolaire et ses quatre arrondissements
C’est dans ce contexte que la première commission scolaire de Vaudreuil voit le jour en 1844 et que sont définis les quatre arrondissements scolaires couvrant son territoire. Dans son prône du 23 juin 1844, le curé de l’époque, Paul-Loup Archambault (1787-1858), en décrit leurs limites en détail. Le premier arrondissement est composé du « village de Vaudreuil, le Chenaux et le Petit détroit, la Côte Quinchien à partir du village jusqu’aux et y compris les terres de Narcisse Valois, écuyer, l’anse de Vaudreuil et Cavagnal, depuis Christophe Robinson, exclusivement à venir jusqu’au village […] »7. C’est dans cet arrondissement que sera située la nouvelle maison d’école pour les garçons du village et que se trouve déjà l’académie Blondin (1835-1874) qui deviendra le premier couvent des Sœurs de Sainte-Anne en 18508.
L’achat du terrain en 1844 par la Commission scolaire de Vaudreuil
L’achat du terrain qui accueillera l’école modèle est effectué le 5 mai 1844. Les « commissaires de l’éducation dûment élus de la paroisse St-Michel de Vaudreuil » achètent, du marchand montréalais George Moffatt pour la somme de 50 livres sterling, un « lopin de terre sis et situé dans le village de Vaudreuil de la contenance d’environ 175 pieds (53,3 mètres) de largeur sur environ 168 pieds (51,2 mètres) de profondeur […], tenant par devant à la rue Ste-Angélique, par derrière à la rue Ste-Julie, d’un côté à Antoine Brunet et de l’autre côté au chemin qui conduit à la pointe Cavagnal (avenue Saint-Charles) […] »9. Le contrat notarié indique que, sur le terrain, il y avait « une masure de maison ». Le terme masure signifie que le bâtiment est endommagé, abandonné, non utilisé, qu’il a pu être incendié, mais qu’il est encore debout. Cette maison de pierres appartenait au marchand Jean (John)-Charles Mure qui possédait déjà le terrain entre 1818 et 182210.
Une maison d’école plus ancienne qu’il n’y paraît
Suite à l’achat du terrain par la commission scolaire en 1844, il est fort probable que les commissaires y aient fait construire rapidement un bâtiment pour accueillir les garçons. Cela dit, la première mention d’une maison d’école date de 1850. En effet, le carré de l’édifice apparaît sur le plan de village de Vaudreuil réalisé par William Teasdale le 23 février 185011. Son emplacement sur le terrain et le volume du corps principal seront toujours les mêmes par la suite12. Le recensement de 1851 est encore plus clair. Outre le couvent des Sœurs de Sainte-Anne de la rue Saint-Michel, on retrouve dans le village une « maison d’école » en pierres de deux étages occupée par un instituteur de 26 ans, Adolphus (Alexis-Moïse-Adolphe) Moffatt et sa jeune sœur de 18 ans Herminis (Herminie) Moffatt13. Adolphe Moffatt (1825-1902) sera directeur instituteur de l’école modèle jusqu’en 188214. Qui plus est, dans sa notice nécrologique parue en 1902 dans le journal La Presse, il est indiqué qu’il est nommé directeur de l’école modèle dès 1847!15
Bien que les ouvrages récents consultés16 supposent qu’elle ait été construite entre 1857 et 1859, il apparaît, comme nous venons de le voir, que la maison d’école est plus ancienne. En fait, cette mention d’un nouveau bâtiment datant de 1857 provient des écrits de l’abbé Adhémar Jeannotte. « En 1856, une assemblée de paroisse décidera [de] la construction de l’école de pierres qui ne sera terminée qu’en 1859 puisqu’en mars ou avril, les bancs d’école sont reçus par Messieurs les Commissaires »17. Si les indications de l’arrivée de nouveaux bancs pour l’école et de la bénédiction de sa cloche ont été retrouvées18, l’annotation concernant l’assemblée de 1856 ne figure ni dans les cahiers de prônes ni dans les cahiers de délibérations de la paroisse Saint-Michel durant cette période19. De plus, pour la même période, soit de 1857 à 1859, les activités se tenant à l’école des garçons du village semblent se dérouler normalement. Le curé Paul-Loup Archambault et son successeur Théophile Brassard continuent leurs visites biannuelles (début et fin d’année scolaire)20. Les rapports du surintendant de l’éducation du Bas-Canada, pour cette période, ne mentionnent aucun changement21. En 1856, on indique que « le nombre de maisons [d’écoles] appartenant aux commissaires est de cinq dont une en pierres et à deux étages »22. Les séances du conseil municipal du village continuent de se tenir dans la « salle des garçons de l’école dudit village »23. Si des travaux ont eu lieu sur le bâtiment entre 1857 et 1859, il ne peut s’agir d’une reconstruction complète. De plus, l’ensemble des sources primaires consultées montre que le bâtiment de pierres de deux étages existait bien avant 1857. Sur la base de ces documents, nous pouvons même émettre l’hypothèse qu’il sera construit dès 184424.
Une école modèle, une académie et un collège
L’école des garçons du village Saint-Michel de Vaudreuil est une école modèle. Elle offre aux élèves une éducation supérieure, soit six années d’études au lieu des quatre habituellement dispensées dans les écoles de rangs25. En raison de la qualité de l’enseignement des professeurs et des rapports favorables des inspecteurs d’écoles, cette école modèle va souvent proposer deux années d’études supplémentaires aux étudiants. Dès lors, elle prend le nom d’académie26. Le couvent des Sœurs de Sainte-Anne fait également partie de cette dernière catégorie27. À l’école des garçons, les cours sont généralement dispensés par des laïcs, soit un directeur secondé par d’autres instituteurs ou institutrices. Entre 1851 et 1954, douze directeurs laïcs se succèderont à la destinée de l’école28. Durant cette période, les commissaires feront également appel à trois communautés religieuses masculines pour prendre en charge la maison d’école : les Clercs de Saint-Viateur (1882-1891), les Frères de l’instruction chrétienne (1901-1908) et les Frères du Sacré-Cœur (1946-1954). C’est sous l’administration des Frères de l’instruction chrétienne que le nom de collège Saint-Michel est officiellement attribué à l’école des garçons du village29.
Un sauvetage in extremis : l’ancienne école du village devient un musée
À la suite du déménagement des classes des garçons dans la nouvelle école centrale (l’école Saint-Michel) construite en 195430, l’avenir de l’ancien collège Saint-Michel est plus qu’incertain. En octobre 1957, il est résolu de faire démolir l’édifice en pierres. Cependant, les travaux de démolition sont arrêtés in extremis suite aux démarches entreprises par le réalisateur et animateur radiophonique Guy Mauffette (1915-2005)31. Celui-ci informe son beau-frère Lucien Thériault (1897-1983) qui, avec Roger Maillet (1896-1960), est membre fondateur de la Société historique de Vaudreuil-Soulanges. Ceux-ci sont à la recherche d’un emplacement pour reloger les collections du Musée historique de l’Île Perrot fondé en 1953 et situé à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot. En novembre 1957, ils entreprennent des négociations avec la commission scolaire de Vaudreuil32. Le bâtiment est finalement cédé légalement le 13 août 1959 à la société historique qui, dans les faits, est déjà installée depuis l’année précédente33. Classée monument historique en 1961 par le ministère des Affaires culturelles du Québec (maintenant le ministère de la Culture et des Communications), l’ancienne école est minutieusement restaurée en 1964-1965. L’établissement rouvre officiellement ses portes aux visiteurs le 18 juillet 1965 sous l’appellation de Musée historique de Vaudreuil34. Afin de mieux représenter le territoire qu’elle couvre avec ses activités et ses collections, l’institution muséale prend le nom de Musée régional de Vaudreuil-Soulanges en 198035.
Architecture
Une histoire qui débute en 1844
Suite à l’achat du terrain par la Commission scolaire de Vaudreuil le 5 mai 184436, la maison d’école des garçons du village Saint-Michel de Vaudreuil est vraisemblablement construite entre 1844 et 1847. Cependant, les recherches effectuées ne nous permettent pas encore d’identifier les architectes et les entrepreneurs qui ont conçu et réalisé cet édifice. Le bâtiment en pierres de deux étages est caractéristique des édifices institutionnels de l’époque37. Son vaste carré est peu dégagé du sol et ses murs accueillent une fenestration abondante qui permet à la lumière du jour de bien pénétrer dans les salles de classe. Sa toiture, à l’origine, était à croupes formée de quatre versants et surmontée d’un clocheton. Les murs extérieurs étaient recouverts d’un crépi imitant la pierre de taille38. Située au cœur du village Saint-Michel, sa façade est positionnée sur l’une des artères principales de l’ancienne seigneurie de Vaudreuil, soit le chemin du Bois-Vert (avenue Saint-Charles).
Les travaux de 1882
Avec l’arrivée des Clercs de Saint-Viateur en 1882, le bâtiment connaît des transformations majeures. En raison du manque d’espace pour loger les enseignants, les religieux demandent aux commissaires de leur fournir « un logement convenable » et de faire « toutes les grosses réparations utiles et nécessaires » à l’école des garçons39. Afin de leur donner rapidement satisfaction, en mai 188240, les commissaires d’école passent un marché avec Moïse Aquin, maître menuisier, charpentier et entrepreneur de Vaudreuil. Ce dernier a pour mandat d’effectuer les travaux nécessaires pour réparer l’édifice principal et pour construire une annexe en bois qui puisse servir de logement pouvant accueillir une cuisine tout en respectant les plans et devis fournis par la commission scolaire et dessinés par un architecte qui supervise également le chantier41.
C’est à cette époque que le bâtiment prend l’aspect que nous lui connaissons encore aujourd’hui. Bien que le devis ne l’indique pas clairement, les travaux apportés au second étage et à la couverture suggèrent que le toit d’origine a été remplacé par un toit mansardé. Les travaux demandés à Aquin sont importants. Outre la nouvelle annexe qui contient la cuisine, il doit hausser les murs « du second étage, [d’] une hauteur de dix pieds [3 mètres] clairs d’un plancher à l’autre », faire les couvertures des deux « bâtisses […]. La menuiserie des lucarnes ainsi que de la corniche de la maison et de la cuisine sera faite avec du bois de première qualité. Le bardeau employé pour ces couvertures sera de première qualité. Les noues des lucarnes et le tour des cheminées seront garnis de zinc ou de tôle galvanisée. Les angles et les faîtes de couvertures seront munis de fer blanc »42. De plus, Moïse Aquin fait l’ensemble des châssis, des jalousies et des portes des deux bâtiments. Il réalise également les boiseries, la peinture et les enduits (mortier et plâtre) à l’intérieur de l’école et de l’annexe. Pour l’aider avec les travaux de maçonnerie, il passe un marché avec Jean-Baptiste Campeau, maître maçon de Vaudreuil43. Selon l’entente, les travaux doivent se terminer le 25 août 188244. Moïse Aquin reçoit la somme de 2 550 piastres pour son travail.
La restauration de 1964-1965
Très peu modifiés depuis 1882, l’ancien collège Saint-Michel est en mauvais état lorsque la Société historique de Vaudreuil-Soulanges en prend possession en 1959. Devant l’ampleur des travaux à réaliser, le président de la société historique, Lucien Thériault, multiplie les actions afin de trouver le financement nécessaire à sa restauration45. Ces efforts seront couronnés de succès puisque des travaux majeurs débutent en novembre 1964. Puisque l’ancienne école a été classée immeuble patrimonial le 30 juin 1961, la restauration est supervisée par Victor Depocas (1901-1985), architecte attitré de la Commission des monuments et sites historiques de la Province de Québec46. C’est l’architecte André Marchand (1931-2012) de la firme montréalaise Labelle, Labelle et Marchand qui signe les plans et devis47. Résident de Dorion depuis le début des années 1950, Marchand a réalisé un an plus tôt l’école secondaire de la Cité-des-Jeunes (1963). Les travaux sont confiés à l’entrepreneur de Dorion, M. & H. (Henri) Gauthier et Frères Limitée qui livre le bâtiment en juillet 1965 juste avant l’inauguration officielle du musée le 18 juillet 196548.
L’agrandissement de 1979
Profitant de la mise sur pied de programmes favorisant la construction d’équipements culturels par le ministère des Affaires culturelles du Québec, les administrateurs du musée présentent un projet d’agrandissement. La demande est acceptée, ce qui permet à l’institution muséale de doubler sa superficie49. Les plans de l’édifice sont de nouveau confiés à l’architecte André Marchand50. Il intègre à son bâtiment l’ancienne remise du collège Saint-Michel restaurée un an plus tôt, soit en 1978. Relié par un passage vitré à l’annexe de 1882, le bâtiment possède un design épuré et moderne qui reprend plusieurs matériaux de l’ancienne maison d’école comme le cèdre et la tôle. Il est important de mentionner que le collège Saint-Michel est le premier couvent converti au Québec51.
Personnages
Informations complémentaires
Une école aux multiples appellations
Depuis le début de sa construction, le bâtiment de l’ancienne école, qui abrite maintenant le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, a été désigné sous de multiples appellations52. Cependant, aucune ne semble s’être réellement imposée puisque les noms de collège Saint-Michel, d’école Saint-Michel, d’école modèle, d’Académie, d’école no 1, d’école du village, d’école des garçons, de collège de Vaudreuil et d’école de l’Immaculée-Conception seront utilisés tour à tour dans les documents officiels pour décrire ce magnifique édifice de pierre.
Les anciens directeurs du collège Saint-Michel
1847-1882 : Adolphe Moffatt53
1882-1891 : Les Clercs de Saint-Viateur
1891-1900 : Isaac Gélinas
1900 : Jean Tremblay
1901-1908 : Les Frères de l’instruction chrétienne
1908-1910 : Gustave Leboeuf
1910-1911 : J.-H. Morin
1911-1913 : Alcide Corbière
1913-1920 : Georges-Joseph Bouchard
1920-1922 : Jean Girard
1922-1923 : N.-A. Poulin
1923-1926 : Joseph-Georges Tremblay
1926-1944 : Édouard André
1944-1946 : Roger Lemay
1946-1954 : Les Frères du Sacré-Cœur
Références
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Afin d’en faciliter la lecture et pour respecter l’aspect historique du développement de la Ville de Vaudreuil-Dorion, les textes du circuit patrimonial utilisent l’appellation Vaudreuil ou Dorion lorsque les événements se déroulent avant 1994, année de la fusion des deux villes.
De plus, pour citer ce circuit patrimonial, veuillez utiliser la formulation suivante : Sébastien Daviau, Jean-Luc Brazeau et Édith Prégent. Et si les bâtiments se racontaient. Circuit historique et architectural de Vaudreuil-Dorion. Vaudreuil-Dorion, Ville de Vaudreuil-Dorion / Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 2017, <https://www.circuitvd.ca>, consulté le [ajouter la date].
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, microfilms, m. not., Joseph-Octave Bastien, fils, 5 mai 1844. Vente d’un lopin de terre situé dans le village de Vaudreuil par George Moffatt, marchand de Montréal, aux commissaires de l’éducation dûment élus de la paroisse St-Michel de Vaudreuil.
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Sébastien Daviau et Édith Prégent. Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges : une histoire passionnante à découvrir. Vaudreuil-Dorion, Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 2e édition, 2007 [2005], 41 p.
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M. not., Ubald Larivée, 13 août 1959. Cession par les commissaires d’école de la municipalité scolaire de Vaudreuil à la Société historique de Vaudreuil-Soulanges avec la bâtisse en pierre s’y trouvant et qui servait d’école autrefois, et à l’arrière de laquelle se trouve une remise. Consulté le 4 octobre 2016 sur le site du Registre foncier du Québec, <https://www.registrefoncier.gouv.qc.ca>.
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Sébastien Daviau, « Un rêve devenu réalité. Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges », Cap-aux-Diamants, no 84, hiver 2006, p. 38.
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À ce sujet, consulter l’ouvrage de Jean-Pierre Charland. Histoire de l’éducation au Québec. De l’ombre du clocher à l’économie du savoir. Saint-Laurent, Éditions du renouveau pédagogique, 2005, 205 p.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges. Fonds Paroisse Saint-Michel de Vaudreuil, M18, cahiers de prônes, 1841-1844, vol. 9, 23 juin 1844.
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Pour plus de détail sur le premier couvent des Sœurs de Sainte-Anne, voir dans le site la fiche de l'Ancien couvent des Sœurs de Sainte-Anne.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, microfilms, m. not., Joseph-Octave Bastien, fils, 5 mai 1844. Vente d’un lopin de terre situé dans le village de Vaudreuil par George Moffatt, marchand de Montréal aux commissaires de l’éducation dûment élus de la paroisse St-Michel de Vaudreuil.
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Il est possible que les pierres et certaines des composantes de la maison du marchand Jean (John)-Charles Mure aient servi dans la construction de l’école modèle. (Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, microfilms, m. not., Louis-Guillaume-Marcien Dubrul, 10 mars 1818. Vente d’un terrain situé audit village de Vaudreuil sur le chemin qui conduit de l’église à la pointe à Cavagnal […] avec une écurie levée dessus par Frédéric-Eugène Globensky, notaire de Vaudreuil à John Charles, marchand de Vaudreuil et Quebec Gazette, 20 juin 1822, annonce d’une saisie par le shérif F.W Ermatinger à la demande de Gerrard, Gillespie, Moffatt & Co. contre John Charles Mure de « A piece of ground situated in the Village of Vaudreuil aforesaid, on the road leading to the Church at the pointe à Cavagnal. […], with a stone house and other buildings thereon erected ». La vente à l’encan se tiendra le lundi 8 juillet 1822 à 10 h devant la porte de l’église Saint-Michel de Vaudreuil. C’est George Moffatt qui fera l’acquisition de la maison de pierres et du terrain).
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Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds Ministère des Terres et Forêts, William Teasdale, Plan of the Village of Vaudreuil, 23 février 1850, E21,S555,SS1,SSS23,PV.3.
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Plans d’assurance du village Saint-Michel de Vaudreuil réalisés par Chas. E. Goad Company, ingénieurs civils, Montréal, mars 1894, août 1913 et septembre 1923 (consultés le 20 décembre 2016 sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, <http://www.banq.qc.ca>).
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Recensement de 1851. Consultée le 30 mars 2017 sur le site de Bibliothèque et Archives Canada, <http://www.bac-lac.gc.ca/fra/recensements/1851/Pages/1851.aspx>.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, P01, P-26-6-8, extraits des minutes de la municipalité scolaire de Vaudreuil, 1879 à 1959.
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Anonyme, « Reconduit à sa dernière demeure. Funérailles imposantes de M. Adolphe Moffatt, à Vaudreuil », La Presse, août 1902, n.p. Extrait fourni gracieusement par monsieur Pierre McDuff.
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À titre d’exemple voir : Adhémar Jeannotte. Vaudreuil. Notes historiques (1702-1963). Vaudreuil, Éditions Vaudreuil, 2e édition, 1982 [1964], p. 27-29, et Fiche du collège Saint-Michel. Consultée le 18 avril 2017 sur le site du Répertoire culturel du Québec, <http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca>).
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, P01, P-26-6-7, photocopies d’un texte dactylographié non publié écrit par l’abbé Adhémar Jeannotte sur l’histoire de Vaudreuil, n.d., n.p.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges. Fonds Paroisse Saint-Michel de Vaudreuil, M18, cahiers de prônes, 1856-1867, vol. 11, 27 mars 1859 et « 2e dimanche après Pâques » 1859.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Paroisse Saint-Michel de Vaudreuil, M18\A2,3, cahier de délibérations, 1848-1882.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges. Fonds Paroisse Saint-Michel de Vaudreuil, M18, cahiers de prônes, 1856-1867, vol. 11.
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Rapports pour le surintendant de l’éducation dans le Bas-Canada pour les années 1855 à 1858. Toronto, Imprimés par John Lovell. Consultée le 18 avril 2017 sur le site Google Livres, <http://www. https://books.google.ca >).
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Rapport pour le surintendant de l’éducation dans le Bas-Canada pour l’année 1856. Toronto, imprimé par John Lovell, 1857, p. 220.
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Ville de Vaudreuil-Dorion, archives, Registres des procès-verbaux de la Corporation du village Saint-Michel de Vaudreuil, 1855-1950, séance du 11 août 1858.
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Malheureusement, le cahier de prônes se rapportant aux années entre 1844 et 1856 a été perdu. Il aurait peut-être permis d’établir une date plus précise pour la construction de l’école.
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Jean-Pierre Charland. Histoire de l’éducation au Québec. De l’ombre du clocher à l’économie du savoir. Saint-Laurent, Éditions du renouveau pédagogique, 2005, p. 87-89.
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À titre d’exemple, en 1856 sous la direction d’Adolphe Moffatt, l’école de garçons de Vaudreuil est désignée comme une académie. Les clercs de Saint-Viateur et les frères de l’Instruction chrétienne offrent également la formation académique à leurs élèves (Rapport pour le surintendant de l’éducation dans le Bas-Canada pour l’année 1856. Toronto, Imprimé par John Lovell, 1857, p. 220 et Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, P01, P-26-6-8, extraits des minutes de la municipalité scolaire de Vaudreuil, 1879 à 1959, séance du 8 novembre 1857).
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À partir de 1923, des transformations sont effectuées dans les programmes d’enseignement de la province de Québec. Les formations des écoles modèles et des académies feront place à un enseignement élémentaire primaire, complémentaire (7e et 8e années) et supérieur (9e, 10e et 11e années). À l’école des garçons, l’enseignement ne dépasse pas la 10e année.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, P01, P-26-6-8, extraits des minutes de la municipalité scolaire de Vaudreuil, 1879 à 1959.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, P01, P-26-6-7, photocopie d’un cahier d’une séance récréative au « Collège Saint-Michel, Vaudreuil », dimanche 22 mars 1903.
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Michel Bélisle. De L’Isle-aux-Tourtes à Vaudreuil-Dorion. Vaudreuil-Dorion, Collectif pour l’histoire de Vaudreuil-Dorion, 2007, p. 310, Adhémar Jeannotte. Vaudreuil. Notes historiques (1702-1963). Vaudreuil, Éditions Vaudreuil, 2e édition, 1982 [1964], p. 78-81 et Commission scolaire des Trois-Lacs, archives, dossier école Saint-Michel, D2-85, Soumission de l’entrepreneur Fernand-J. Labrosse inc. pour la construction de l’école [Saint-Michel] et la résidence adressée aux architectes Brais et Savard, 24 octobre 1952 et soumission de l’entrepreneur Fernand-J. Labrosse inc. pour la construction de l’allonge à l’école Saint-Michel adressée aux architectes Brais et Savard, 30 juin 1955.
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Claude Piché, « Un musée qui est aussi un coffre aux trésors. Une mine de richesse dans une école centenaire de Vaudreuil », La Patrie, semaine du 5 au 11 août 1965.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, P01, P-26-6-8, extraits des minutes de la municipalité scolaire de Vaudreuil, 1879 à 1959, séance du 8 novembre 1857.
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M. not., Ubald Larivée, 13 août 1959. Cession par les commissaires d’école de la municipalité scolaire de Vaudreuil à la Société historique de Vaudreuil-Soulanges avec la bâtisse en pierre s’y trouvant et qui servait d’école autrefois, et à l’arrière de laquelle se trouve une remise. Consulté le 4 octobre 2016 sur le site du Registre foncier du Québec, <https://www.registrefoncier.gouv.qc.ca> et anonyme « Le Musée de Vaudreuil », La Patrie, semaine du 14 au 20 mars 1964, p. 13.
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Les visiteurs ont accès au musée dès l’automne 1959 et sera fermé seulement durant les travaux majeurs de restauration. (Adhémar Jeannotte. Vaudreuil. Notes historiques (1702-1963). Vaudreuil, Éditions Vaudreuil, 2e édition, 1982 [1964], p. 84-85 et Sébastien Daviau et Édith Prégent. Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges : une histoire passionnante à découvrir. Vaudreuil-Dorion, Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 2e édition, 2007 [2005], p. 22 et 39).
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Sébastien Daviau et Édith Prégent. Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges : une histoire passionnante à découvrir. Vaudreuil-Dorion, Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 2e édition, 2007 [2005], p. 31-32.
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Voir à ce sujet dans la section Historique, sous le thème Une maison d’école plus ancienne qu’il n’y paraît.
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Fiche du collège Saint-Michel. Consultée le 18 avril 2017 sur le site du Répertoire culturel du Québec, <http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca>.
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Aujourd’hui disparu, des portions de cet enduit ont été retrouvées lors de la restauration de la toiture de l’annexe de l’édifice en 2016-2017.
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M. not., Dieudonné Brûlé, 12 avril 1882. Engagement entre Paul Denis, cultivateur et président de M. M. les Commissaires d’école pour la municipalité scolaire de ladite paroisse de Vaudreuil et les Frères de Saint-Viateur. Consultée le 20 avril 2017 sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Collections numériques, Archives des notaires du Québec, <http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/notaires/index.html>.
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M. not., Dieudonné Brûlé, 20 mai 1882. Marché (devis) entre Moïse Aquin et M. M. les commissaires d’école pour la réparation de la maison d’école des garçons au village de Vaudreuil et la construction d’une cuisine (2 actes et une soumission). Consultée le 20 avril 2017 sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Collections numériques, Archives des notaires du Québec, <http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/notaires/index.html>.
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M. not., Dieudonné Brûlé, 20 mai 1882. Marché (devis) entre Moïse Aquin et M. M. les commissaires d’école pour la réparation de la maison d’école des garçons au village de Vaudreuil et la construction d’une cuisine (2 actes et une soumission). Consultée le 20 avril 2017 sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Collections numériques, Archives des notaires du Québec, <http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/notaires/index.html>.
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M. not., Dieudonné Brûlé, 20 mai 1882. Marché (devis) entre Moïse Aquin et M. M. les commissaires d’école pour la réparation de la maison d’école des garçons au village de Vaudreuil et la construction d’une cuisine (2 actes et une soumission). Consultée le 20 avril 2017 sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Collections numériques, Archives des notaires du Québec, <http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/notaires/index.html>.
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M. not., Dieudonné Brûlé, 5 juin 1882. Marché Jean-Baptiste Campeau, maître menuisier de la paroisse de Vaudreuil et Moïse Aquin, menuisier, charpentier et entrepreneur aussi du même lieu. Consultée le 20 avril 2017 sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Collections numériques, Archives des notaires du Québec, <http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/notaires/index.html>.
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M. not., Dieudonné Brûlé, 20 mai 1882. Marché (devis) entre Moïse Aquin et M. M. les commissaires d’école pour la réparation de la maison d’école des garçons au village de Vaudreuil et la construction d’une cuisine (2 actes et une soumission). Consultée le 20 avril 2017 sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Collections numériques, Archives des notaires du Québec, <http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/notaires/index.html>.
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Sébastien Daviau et Édith Prégent. Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges : une histoire passionnante à découvrir. Vaudreuil-Dorion, Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 2e édition, 2007 [2005], p. 31-32.
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Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, dossiers Restauration du Musée, Lettre de Victor Depocas, architecte, à Lucien Thériault, président de la Société historique de Vaudreuil-Soulanges confirmant l’acceptation finale des travaux, le 24 septembre 1965.
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Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, dossiers Restauration du Musée, Devis pour la rénovation du Musée historique de Vaudreuil pour la Société historique de Vaudreuil-Soulanges réalisé par les architectes Labelle, Labelle et Marchand.
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Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, dossiers Restauration du Musée, Lettre de Victor Depocas, architecte, à Lucien Thériault, président de la Société historique de Vaudreuil-Soulanges confirmant l’acceptation finale des travaux, le 24 septembre 1965 et relevé des factures entre le 6 novembre 1964 et le 13 juillet 1965 produit par le service des Monuments historiques.
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Sébastien Daviau et Édith Prégent. Le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges : une histoire passionnante à découvrir. Vaudreuil-Dorion, Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, 2e édition, 2007 [2005], p. 26.
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Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, dossiers Restauration du Musée, Cahier des charges pour l’agrandissement du Musée historique de Vaudreuil pour le Musée historique de Vaudreuil par Labelle, Marchand et Geoffroy, 25 septembre 1978.
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Luc Noppen et Lucie K. Morisset, « La renaissance des couvents au Québec », Luc Noppen, Thomas Coomans et Martin Drouin (dir.). Des couvents en héritages. Religious Houses: A Legacy. Québec, Presses de l’Université du Québec, coll. « Patrimoine urbain », 2015, p. 154.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, P01, P-26-6-8, extraits des minutes de la municipalité scolaire de Vaudreuil, 1879 à 1959.
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Centre d’archives de Vaudreuil-Soulanges, Fonds Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, P01, P-26-6-8, extraits des minutes de la municipalité scolaire de Vaudreuil, 1879 à 1959. Informations compilées par madame Nicole Laporte.